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l'ouverture de la 35ème table du Liber Logaeth
Voilà, suite à l'article précédent, je débriefe l'exploration de la 35ème table du Liber Logaeth. Premiers rappels : Elle est écrite recto-verso, avec les tables 69 et 70 du Liber Logaeth, constituant ainsi une porte complète. Elle s'ouvre avec la 35ème clé énochienne, celle dite "des aethyrs" où le mot "LIL" est remplacé par "LEA". C'est dans l'aethyr LEA que Crowley aurait rencontré "BABALON" la grosse cochonne
Là, il ne s'agit pas d'explorer LEA, même si un parallélisme pointe son nez. À éclaircir ultérieurement...
J'installe donc la porte sur parchemin, en la plaçant sur l'autel, sur le Sigillum Dei Aemeth. L'autel est installé, les travaux draconiques sont ouverts, et la Suprême Invocation Draconique de l'Heptagramme a été proférée.
Je prononce à haute voix la 35ème clé, plutôt longue, en fait (3 pages à déchiffrer) ! J'ai un léger tournis, je sens l'énergie s'accumuler. Dès la fin de la clé, je ressens clairement que la "porte" s'ouvre, non-pas avec un battant, mais sa consistance astrale semble gonfler, comme un ectoplasme lumineux que je ne vois pas mais que je ressens.
Je précise que les lignes qui suivent sont publiées après autorisation des dragons.
Naturellement, mon esprit semble se déplacer. La table semble grandir, tandis que j'ai l'impression de rapetisser. Je suis attiré au dessus de la grille visible, qui grandit jusqu'à la taille d'un terrain de football. La grille se déforme, tandis qu'une couleur sombre d'arrière-plan lui fait contraste; elle se courbe maintenant vers le bas comme un récipient, tandis que j'ai l'impression de m'y poser dessus avec douceur.
Je traverse la table, toujours avec beaucoup de douceur, et je traverse la grille pour entrer dans une pénombre sans sursaut, sans surprise. Je regarde alors mes mains, je me vois avec une apparence qui m'intrigue. J'ai l'impression d'être de sable, scintillant de pépites comme le sable des orpailleurs.
Alors la pénombre s'estompe, et je descends lentement jusqu'à un décor de forêt mixte : il y a des arbres tropicaux, des bambous, mais aussi des arbres feuillus européens. J'atterris lentement sur un petit ruisseau, sur l'une des pierres qui s'y trouvent, recouvertes de mousse verte.
Je marche alors jusqu'en face de moi pour gagner la rive. Là, je me retourne, et je suis observé sur l'autre rive par deux ou trois paires d'yeux, humains et enfantins, pleins de curiosité et de bienveillance, à moitié cahcés dans les feuillages.
Je progresse dans la forêt devant moi, entre les bambous, les sapins et les lichens alors que le sol est très dégagé. Traversant plusieurs petits fossés, je parviens à l'orée de la forêt où il y a une plage, ses dunes recouvertes d'herbes brassées par les vents.
Je descends sur la plage, où je vois une femme nue brosser ses cheveux; son visage semble trahir son âge (je précise pour les mauvaises langues qu'il n'est pas fripé ), tandis que son corps est étonnamment jeune. Souriante et se mettant dans une position embarrassante, elle m'invite à venir "la connaître", selon l'expression biblique. Heu...? Je tente l'expérience, et aussitôt je ressens une sensation surprenante, mêlée de froid, de plaisir et d'électricité qui me remonte dans tout le corps.
Alors je vois...Je me ballade sur tous les continents, je vois des gens riches et heureux, insouciants et égoïstes, des gens pauvres, dans des habitations sombres et rougies par la colère et les pleurs. La dame me parle (par ailleurs, ne m'ayant pas donné son nom, il n'est ABSOLUMENT PAS CERTAIN qu'elle s'appelle Babalon) :
"Il y a tant de solutions sur Terre qui ne rencontrent pas leur problème. Le gros reproche fait aux hommes est la paresse et l'égoïsme"
De ce que j'en comprends, les énergies sexuelles proposées sont là pour y remédier...
Je reviens sur la plage, et je revois la dame. Elle me sourit en disant "Va le long de la plage" en m'indiquant du côté droit (lorsqu'on est face à la mer). Il s'avère qu'elle dégage quelque chose d'attirant qui donnerait envie d'y retourner, mais avec un effort, je m'éloigne de la dame.
En marchant quelques secondes, j'y vois alors un sceau tracé au sol, rappelant un vévé ou un talisman par son cercle et sa croix, mais assez différent..."Vas dessus et fait ton voeu" me dit-elle. Je marche sur le sceau jusqu'au centre; sous mes pas, il forme des cercles de lumière, comme s'il était liquide. J'arrive au centre : "Tourne-toi vers la mer", soit en tournant le dos à la dame; je m'exécute.
Je fais mon voeu : "Je souhaiterais que X. et V. trouvent telle somme d'argent avant la fin du mois". Elle me répond "ton voeu sera exaucé", et alors le temps se couvre aussitôt. Une tempête se lève, et d'effroi je constate qu'un cyclone se forme au large, cordon noir et sinistre reliant la terre au ciel et s'avançant lentement vers moi.
La plage est battue par la tempête, et bien que je sois effrayé, je reste comme je peux le ressentir qu'il faille faire ainsi. Le cyclone est à quelques centaines de mètres, et alors tout le paysage, toute la vision se dissout instantanément dans une grande lumière, qui me fait revenir à moi, devant l'autel...
C'est fait, je n'ai plus qu'à attendre les résultats
A+,
Hiramash.