Le Livre des Ombres

Étrange retour de procédé, car après avoir bénéficié de la force du Bouleau dans un des élixirs spagyriques de Toni Ceron pour mon propre compte, me voici que je me mets à magnétiser un arbre, un bouleau pour être précis.

Profitant d'une après-midi ensoleillée en ce premier mai, je suis sur des terres briardes dans un jardin familial. J'en viens à m'occuper d'un arbre réputé malade, ne faisant des branches que d'un côté et ce, depuis sept ans. Je prépare donc un magnétisme comme je préparerai un acte similaire pour un être humain. Après les protocoles énergétiques lumineux de rigueur, je me met à l'oeuvre et je commence à saluer et réconforter l'arbre en faisant le tour de son tronc tout en touchant son écorce de la main droite.

Puis je commence à poser les mains sur son tronc, à hauteur de mes propres épaules, en allant directement sur la zone que je pressens comme devant être inspectée.

Ami lecteur, savais-tu que les arbres souffrent aussi ? Je l'ai appris comme une gifle en ce mardi après-midi, aussi sûrement que les humains peuvent souffrir. Quelle surprise !! Je dirais même qu'à coup sûr, les arbres sont beaucoup plus sensitifs que les humains. Leur structure énergétique fait penser à une méduse fantôme, à ces fontaines de lumière en bouquet de fibres que l'on fait tourner dans les salons comme gadget des années 70. Leurs feuilles sont comme leurs doigts, et sont probablement leurs points "sensibles", si j'ose dire, et j'ai pleinement ressenti ce que l'on peut ressentir étant arbre, le bien-être à se tenir debout dans une terre agréable comme une paire de pantoufles et à être en permanence chatouillé et excité par le souffle du vent :-)

C'est en remontant le long de la souffrance de ce bouleau que j'ai rapidement ressenti la brûlure d'avoir perdu des branches, ainsi qu'une sorte de mal d'estomac qui m'a amené au point de vomir. J'ai dû arrêter mon magnétisme, j'étais vraiment au point de vomir...

J'ai repris mes travaux et ai visualisé des remèdes profondément dans la terre, sous les racines, comme un souffle d'air chaud remontant par les pieds, jusqu'aux branches. Comment expliquer, sans se faire traiter de fou, que j'ai ressenti le bien-être de ce vieil Être végétal et l'impression qu'il me disait merci ?

Il n'y a plus qu'à attendre les résultats, sachant qu'Anne Givaudan a fait fleurir un arbre en plein hiver avec un groupe de 5 à 6 personnes de cette manière...

A+,
Hiramash.