Bienvenue sur le Livre des Ombres d'Hiramash

La plupart des articles sont sur le magnétisme, la magie hénokéenne, la draconia.
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Jardiner les événements

Juin 19th, 2010

J'ai pu constater quelques événements d'importance suite au travail que j'ai effectué en hénokéen, et que je décris dans "le Golem Noir".

Tout d'abord, concernant "M.J.", trois ou quatre jours après le travail de guérison pour elle, sa fille a pu constater qu'en plein milieu de ballade, alors qu'elle arpentait péniblement une montée à pied, elle a brutalement retrouvé la forme sans qu'on se l'explique. Elle a fini sa journée en pleine forme "comme une fleur", a très bien dormi le soir même et a un sommeil extraordinairement régulier depuis, à raison de dix heures par nuit. Tellement en forme, "M.J." qu'elle n'éprouve plus le besoin de faire la sieste ni de regarder son feuilleton de début d'après-midi : À quatre-vingt dix ans, ça surprend quand même !! Du coup, M.J. s'est remise à faire du jardinage et à s'occuper de l'animal de compagnie. Connaissant le contexte, le changement est très net, et je tiens à remercier les anges de médecine à ce propos : J'ai ma réponse quant à leur efficacité.

Concernant le lieu de travail, des nouvelles aussi, puisque mon chef a été pris d'une crise de calculs rénaux quelques jours après mes travaux. Les calculs rénaux, c'est comme les calculs mentaux, ce sont des concepts durs comme la pierre. Probablement une forme de dogme non-dit qui amène arrogance et inhumanité. C'est avec surprise que je découvre que la secrétaire se penche avec compassion vers le chef, lui demandant presque tendrement si tout va bien vu qu'il est malade ! Je laisse travailler le golem, tout est en train de se décanter lentement mais sûrement...

Comme diraient les héros de H2G2, "ne paniquez pas et n'oubliez pas votre serviette" !

A+,
Hiramash.

Le Golem Noir

Juin 8th, 2010

Enfin !!

C'est par cette magnifique journée du 07 juin 2010 que, reposant à la maison, je me suis décidé à faire de la magie hénokéenne à un rythme industriel défiant toute concurrence !! Est-ce le vin "le pas du Templier" acheté la veille qui m'y a aidé ? Me voilà relatant les faits et exploits d'une journée de magie où je suis allé jusqu'à sauter un repas pour être certain de faire tout ce qui me passait par l'esprit depuis un moment.

Jugez plutôt l'ordre du jour (dans le désordre) :

  • S'occuper de la "secrétaire du boulot"
  • S'occuper de "J.C. dans la vie de R."
  • Consacrer mes runes
  • Consacrer mon miroir d'obsidienne
  • S'occuper du milieu professionnel de ma fiancée
  • S'occuper de "M.J." ma grand-mère
  • Tenter un passage de "Vradysconns"

C'est donc gaillardement que j'ai commencé à me mettre au travail ce matin, alors qu'il faut bien admettre que P. ma fiancée est légèrement angoissée par ce que je peux faire de mystérieux dans ces travaux, même si je l'ai familiarisée un tant soit peu avec ces techniques, leurs tenants et aboutissants. Comme elle le dit elle-même lorsqu'elle constate les résultats bien concrets qui viennent infirmer ou confirmer mes dires, "c'est quand même époustouflant".

Sitôt ma fiancée partie, je dresse l'autel draconique coutumier en y rajoutant une petite pyramide de quartz dont j'ai fait l'acquisition à Xonrupt-Longemer, à l'extrême limite de l'Alsace et des Vosges. Je punaise les quatre tattwas aux quatre murs, tandis que je me dis qu'en toute logique, en magie hénokéenne il devrait y avoir non pas quatre mais sept tattwas punaisés au mur selon un heptagramme régulier.
En effet, c'est bien le rôle des "Insignes de la Création" que de se retrouver dans cette position. Non-explorables, ils sont normalement posés sur la table de travail dite "Tabula Sancta". Toutefois, dans une perspective de création artistique et magique et alors que la Golden Dawn ne s'est pas gênée pour proférer des énormités sur le système hénokéen, pourquoi ne profèrerait-on pas des petites entorses au rituel qui auraient un impact minime sur la logique des symboles et qui simplifieraient le rituel ?

Bon, bref, je suis parti pour ouvrir le Temple Draconique et y travailler deux ou trois énergies hénokéennes. C'est là, pendant le rituel d'ouverture que, pour la énième fois, je me rends compte qu'il me faut acheter une clochette pour cesser de marteler la batterie draconique du pommeau de l'épée, et il me faut aussi faire un article sur le Livre des Trouvailles pour expliquer cette batterie si ce n'est déjà fait.

Une fois les travaux ouverts, j'ai bien la ferme intention d'effectuer une Suprême Invocation de l'Heptagramme Draconique, ce qui enrichit considérablement mon lieu de travail d'énergies cristallines et brillantes comme une soudure à l'arc, tout du moins sur le plan éthérique. Suite à mon travail personnel sur la théorie des essences, je commence à m'approprier la prononciation correcte de l'hénokéen, ce qui donne des ressentis beaucoup plus fins et plus digestes des invocations. Est-ce le Soleil Rouge dont parle Toni Ceron ? Je suis beaucoup moins soucieux de faire de petites erreurs de rituel, car elles se rattrapent facilement et de toute façon leurs conséquences font partie de la vie; c'est le Sel de la vie même !!

Cela me permet d'être détendu et de bien réussir les préparations, tandis que je me promets de traiter les problèmes un par un en voyance, puis d'utiliser un Pilier du Milieu version Draconique avant toutes les opérations que je vais décrire, histoire de bien les amplifier "comme il faut" !!

Je commençais donc par mon problème de travail profane.

Je me suis vu insulté, pas plus tard que la semaine dernière, par une secrétaire qui m'a traité de "menteur, parano, mytho, hypocrite" alors qu'après lui avoir présenté mes excuses pour une erreur absolument sans conséquence sur un planning, je lui demandais plus que fermement d'y mettre les formes la prochaine fois, par respect. Elle avait rajouté qu'elle "saurait s'en souvenir" que je sois venu la voir pour "riposter".

Attitude tout simplement i-nad-mis-sible, pour laquelle je dois bien avouer que j'étais à deux doigts de demander une vengeance. Le problème étant que le chef n'a pas la moindre intention de s'occuper du problème, et que je ne suis pas le seul à avoir eu un tel affrontement avec cette personne. C'est même ce problème, cette acidité qui m'est restée sur l'estomac toute la semaine, qui m'a poussé à pratiquer la magie aujourd'hui...

L'analyse des dragons est fort simple : Il s'agit de laisser tomber la secrétaire, tandis qu'il faut agir quand même. Ce n'est là que la partie immergée d'un iceberg, car un principe archétypal mauvais s'est infiltré dans tout le service et a contaminé chacune des psychês. L'attitude de la secrétaire n'en étant que le résultat logique.
Ainsi, plutôt que d'appeler BNAPSEN pour s'occuper de la secrétaire comme je l'avais imaginé de prime abord, je me suis vu instruire de la manière de créer une sorte de Golem astral, que je devais charger d'énergies saturniennes par l'entremise de BNAPSEN. D'où le titre de l'article, le Golem Noir. Celui-ci va ensuite me suivre dans l'astral, en particulier au travail et, tel un fossoyeur marchant dans mes pas et suivant mon ombre, va frapper ici et là subrepticement pour agir de l'intérieur et nettoyer le service. Étonnant !!

Enchanté à l'idée de la manœuvre et de ses objectifs, je me mis au travail sur le champ. La première étape a consisté, entre autres choses, à appeler le roi élémental du Nord en version "apaisée", ELDPRNAA (prononcez èldêpr'néa). Que les alchimistes qui nous lisent sachent que les versions apaisées de ces entités font typiquement un travail de "cération", de fixation dans la cire, tandis que les versions courroucées font un travail d'incinération donc de passage au volatil. Le choix est alors ici évident...

J'appelais ELDPRNAA selon une invocation "maison" préalablement canalisée et aussitôt je ressentis un effet d'évocation très fort, assez spectaculaire, comme une "pesanteur qui déboule" et se concentre en un petit tas de "terre", très nettement visible et perceptible dans l'éther, en pyramide arrivant à mi-cuisse, vers le coin nord-est du lieu de travail.

La phase suivante concerne l'appel de BNAPSEN sans son prince mais avec son système talismanique coutumier. Toujours une invocation "maison" plus tard, et je sens un flot d'énergie qui semble réchauffer le lieu. J'ai vraiment le sentiment de faire un travail d'Alchimie, où les notions de chaud et froid le disputent au sec et à l'humide tandis que je m'affaire autour d'une glaise sacrée.

La phase suivante concerne la bénédiction du golem maintenant créé. Il s'agit d'une invocation des plus dépouillées, elle aussi canalisée, que je répète à loisir comme un chant élémental afin de réchauffer tout cela. L'atmosphère semble se charger de paillettes dorées, avec une sensation de bien-être et de détente après la "lourdeur". Je constate que très nettement sur le plan éthérique, le "tas de boue" est presque devenu un "tas d'or", en tout cas il brille comme un or vivant et chaud. Il me semble doué d'une conscience amicale que j'effleure lors de mes circumambulations autour de mon autel privé.

Puis je profère les remerciements et congés traditionnels de l'Heptarchie et je passe au point suivant : Un magnétisme pour M.J. qui est malade.

C'est là que je décide de ne pas lui prodiguer un magnétisme comme j'ai l'habitude de le faire, mais plutôt d'expérimenter les anges guérisseurs de la Grande Table de la Terre en action. Comme je n'ai pas (encore) de table physique représentant la Grande Table, je me rabats sur le Corpus Omnium en préparant soigneusement les noms et dispositions des Anges de médecine.

Ce que je canalise correspond au plan de rituel suivant :

  • D'abord appeler Baligon, celui qui permet de travailler avec les merveilles
  • Puis appeler à l'évocation les quatre "chambellans" du sous-quartier des anges guérisseurs, comme je les appelle
  • Prononcer la supplique aux quatre chambellans, pour éviter d'entrer dans le détail des anges mineurs
  • Prononcer une supplique d'énergisation

Je prépare le dispositif de l'Heptarchie Mystique, et j'appelle d'abord Carmara avant d'appeler Hagonel, les fils de la lumière et Beligon. La sensation d'apparition de son orbe astral est très nette, j'ai l'impression que l'orbe est réel, lourd. Je le laisse glisser sur la table, j'ai l'impression nette qu'il heurte l'autel avec un bruit cristallin tandis qu'il a nettement tendance à persister sans que je m'en occupe.

Après avoir déroulé la série d'invocations de l'Heptarchie, j'en arrive à appeler Bagenol puis Baligon en français selon des modalités très classiques. Je passe alors à la phase d'appel des quatre "chambellans", les anges dépositaires des sous-quartiers de la Grande Table de la Terre.
On peut diviser celle-ci en quatre sous-tablettes, chacune ayant à son tour quatre zones ou sous-quartiers. Le premier sous-quartier de la première tablette correspond au premier quartier de la deuxième tablette, et correspond au premier sous-quartier de la troisième, ainsi que de la quatrième respectivement. Et ainsi de suite pour les trois autres sous-quartiers. On voit que séparer la Grande Table en quatre tablettes revient à briser cette logique des sous-quartiers.

En fait, les sous-quartiers sont indépendants des quartiers et ne leurs sont surtout pas subordonnés. Chaque sous-quartier est spécialisé par "métier", et c'est l'un de ces sous-quartiers qui a la prétention de déplacer des objets d'un point à un autre

J'en appelais donc au sous-quartier de l'Est, pour "traiter et soigner les maladies". Il s'y trouve toute une floppée d'anges guérisseurs qu'on ne peut pas appeler avant d'avoir invoqué le nom de leur ange chambellan, le dépositaire du quartier. Il me faut donc appeler quatre chambellans puis appeler les anges guérisseurs de mon choix. Pour appeler les chambellans, il me faut d'abord les évoquer avec leurs noms, puis fixer leur image avec l'emploi du nom divin correspondant.

Une fois les anges dépositaires de la guérison appelés, plutôt que de choisir moi-même les anges guérisseurs, je préfère m'en remettre à une invocation "maison" où ce sont les quatre dépositaires qui joignent leurs forces pour soigner M.J. Ainsi je commençais à me tourner vers chacune des directions en y scandant le nom de l'ange dépositaire. Tandis que j'étais entré dans chacun des tattwas aux quatre directions, je pouvais très nettement ressentir l'influx brutal d'énergie suite à la scansion, comme un courant d'air qui se précipiterait et s'arrêterait devant moi. En prononçant le nom divin, la forme d'énergie devant moi semblait se compacter, devenir plus précise, plus consistante et plus lumineuse.

Ainsi :

  • Au Sud, j'appelais ANGPOI, dont je fixais l'image avec le nom UNNAX
  • À l'Est, j'appelais IDOIGO, dont je fixais l'image avec le nom ARDZA
  • À l'Ouest, j'appelais OLGOTA, dont je fixais l'image avec le nom OALCO
  • Au Nord, j'appelais NOALMR, dont je fixais l'image avec le nom OLOAG

Sentant clairement les quatre présences cristallines qui m'observaient, impassibles, je continuais par une supplique du genre : "Aux noms divins de ARDZA,UNNAX,... je sollicite les anges de médecine pour qu'ils lèvent la guérison de M.J.". Aussitôt je vis les quatre anges cristallins joindre leurs deux bras vers le centre de l'autel en une croix parfaite, et je ressentis une sorte de joie intense et subite. Je sentis que M.J. allait recevoir le même genre d'énergies. Je poursuivis par une autre supplique en hénokéen, qui me fit ressentir une chaleur dans la pièce ainsi qu'une détente.

Un rituel simple, donc, mais a priori extraordinairement efficace. Je n'ose pas imaginer ce que ça serait s'il était suivi à pleine puissance selon toutes les prescriptions ! Je pus passer au rituel suivant.

Il s'agissait de s'occuper de R.D., le même à qui j'ai conseillé des élixirs de spagyrie sur ce même blog. Depuis vingt ans, il avait confié pas mal de "secrets" initiatiques et familiaux à un "ami" tandis que celui-ci s'était avéré être un traître de la pire espèce se gobergeant à ses frais, et s'empressant de rapporter tout ce qu'il lui confiait à une organisation d'extrême droite.

Le conseil des dragons fut simple : "BNAPSEN...en avant la cavalerie lourde !!". Ce que je fis promptement. Je voudrais signaler au lecteur qu'au moment d'appeler Carmara, pour la deuxième fois donc, je pus voir mon aura éthérique les yeux fermés ainsi que l'aura éthérique de toutes choses dans la pièce, le tout baignant dans une couleur dorée. La présence de Carmara était plus prégnante, tandis que son orbe était toujours là sur la table, bien réel et décidément bien "lourd" au niveau éthérique, fait d'une sorte de métal bleuté. BNAPSEN appelé en français pour R.D., je pus passer aux travaux suivants.

Dans la suite de l'ordre du jour, il s'agissait de travailler sur le milieu professionnel de ma fiancée. J'eus rapidement la réponse qu'un simple travail avec la tablette de Nalvage à distance sur le Kâ de ma fiancée suffirait. Ce que je fis après les présents travaux, car les textes d'invocations étaient sur l'ordinateur que j'avais éteint.

Je continuais donc sur le travail suivant, à savoir la consécration de mes runes. Il s'agissait d'un des deux travaux que je n'avais pas pu mener à bien depuis plus d'un an, faute de temps et de se lancer. J'avais canalisé par voyance deux rituels, l'un pour consacrer les runes, l'autre pour consacrer mon miroir d'obsidienne. Je n'avais plus qu'à suivre le parcours fléché, en quelque sorte...Mes notes de l'époque étant quelque peu désordonnées, il m'a fallu jongler entre les feuilles volantes pour ne pas me tromper et restituer la séquence correcte.

La consécration des runes consiste à déposer la tablette GNM du système QVYD, symbolisant les Forces du Serpent sur la Terre, et à la recouvrir d'un voile. On appelle d'abord les sept rois planétaires de l'Heptarchie pour contrôler les travaux car, de même que les Garudas ont l'ascendant sur les Nâgas, en hénokéen l'Heptarchie Mystique permet de superviser le système QVYD.

Puis j'appelle les fils et filles du Serpent, en commençant par le Nord, l'Ouest, le Sud puis l'Est. Pour chaque direction, j'appelle d'abord le Fils du Serpent, puis la Fille. C'est là que j'ai l'impression de ressentir un souffle chaud sur les jambes...sssssssss....C'est à ce moment seulement que je peux dévoiler la tablette "GNM", pour alors constater une frénésie orgiaque des entités que j'ai appelées. Elles s'excitent littéralement autour de la tablette alors que je ressens un sentiment de plaisir intense venant de ces entités. Le plaisir devient plénitude lorsque je pousse un mantra des plus basiques "MMM"...Il y a quelque chose de chaud, d'humide et de béat dans l'air.

C'est alors qu'il me faut sortir les runes du sac et, une par une, décliner le nom et le sens de la rune pour la consacrer. À chacune d'elles, je sens une bonne portion de l'énergie ambiante qui vient nettement se loger dans la rune, laquelle acquiert alors une forme d'aura spécifique et différente d'une rune à l'autre. Le phénomène est très net, presque tangible, j'ai le sentiment de sentir passer sous mes doigts les énergies qui défilent tandis que je tiens à deux mains la rune à consacrer.

Ainsi, après avoir passé les vingt-quatre runes dans ce processus de consécration, je peux ressentir que la tension érotique de tout-à-l'heure s'est considérablement affaiblie. Le rituel ne prévoit pas plus de travail, pas de congés et remerciements; les runes sont consacrées, il faut les ranger, c'est tout !

Je continue donc mon marathon infernal (arrêtez-le, mais arrêtez-le bon sang !!) et je passe à la consécration du miroir d'obsidienne.

Le rituel a la structure suivante :

  • L'invocation de six sénateurs pour former une chambre de travail, trois apaisés, trois courroucés
  • Une invocation personnelle, dite "l'engagement de sincérité"
  • Un chant élémental des Gnomes, version draconique
  • Le témoignage et le serment
  • La célébration en hénokéen du serment pris : L'Invocation aux Anciens (sur le fondement de la troisième clé)

Benjamin Rowe a en partie établi que les sénateurs sont plus ou moins bien rendus par des hexagrammes, et ont maille à partir avec les planètes plus qu'avec les éléments. En réalité leur nature est zodiacale et fait partie de "l'Entité du Poison" en Alchimie.
Je commence par prendre donc mon sabre et, ma colonne vertébrale étant déjà chargée par un Pilier du
Milieu version draconique, j'appelle les sénateurs aux quatre directions, ainsi qu'en haut et en bas pour former un cube dans lequel je me trouve :

  • Vers l'Ouest, j'appelle le sénateur courroucé de l'Ouest SAIINOU
  • Vers l'ESt, j'appelle le sénateur apaisé de l'Est HTMORDA
  • Vers le Bas, j'appelle le sénateur apaisé de l'Est ABIORO
  • Vers le Haut, j'appelle le sénateur apaisé du Nord ADOEOET
  • Vers le Nord, j'appelle le sénateur courroucé du Nord AAPDOCE
  • Vers le Sud, j'appelle le sénateur courroucé du Sud LAIDROM

Je prononce ensuite l'engagement de sincérité :

"Je suis magicien, désireux de briser mes propres illusions pour regarder le monde d'un œil compatissant. Je m'engage à choisir une voie et à la respecter, afin de respecter l'essence de ce miroir, puissante comme l'obsidienne mais fragile comme le cristal. Que le pouvoir du Son m'accompagne dans la vision et l'entendement des Autres Mondes"

Des six entités que j'ai appelées, j'ai alors l'impression de percevoir un sourire chez chacune d'elles, comme si elles disaient : "C'est bien, allons-y maintenant !"

Je passe ensuite au "chant élémental des gnomes" comme l'appelle Herbie Brennan. Il s'agit d'une sorte de mantra aux quatre éléments ayant pour but de saturer la pièce d'énergie élémentale ("Entité Naturelle" en Alchimie). J'utilise là la version draconique qui est largement suffisante : Le mantra de Brennan doit être répété un quart d'heure au moins, quatre ou cinq répétitions du mantra draconique (un peu plus long) suffisent à obtenir un résultat équivalent voire supérieur. Le mantra se fait avec le bâton draconique pris au niveau de la "tête du dragon". J'ai l'impression d'une brume au niveau éthérique, comme si le lieu s'était chargé d'une fumée de barbecue.

Il est alors temps de passer au témoignage et au serment proprement dit, car une fois que le miroir s'éveille à la vie comme un talisman chargé, il s'agit de structurer son psychisme pour qu'il reste contrôlable malgré ses ascendances de Feu. Je prononce le Serment :

"À vous, les Anciens, je vous prends à témoin, de l'engagement de ce miroir à ne point me trahir
À vous, les Anciens, je vous prends à témoin, de mon engagement à ne point mal user de ce miroir sensible
À vous, les Anciens, j'adresse ma requête de conférer votre Puissance dans ce miroir, afin qu'il s'éveille à la vie spirituelle"

Je perçois alors un "écoulement", une "brise" d'énergie sans couleur particulière, peut-être une nuance de gris ou une couleur caramel, vers le miroir. Brutalement, le mouvement s'inverse et j'ai l'impression que l'aura du miroir s'ouvre comme une fleur avec une exclamation de celui-ci, comme s'il était vivant. Ça fait vraiment bizarre, autant d'écrire ces lignes que d'y repenser...

Un petit peu ému, je finis le rituel en prononçant une invocation "maison" en hénokéen dite "Invocation aux Anciens" qui est une modification complexe de la troisième clé hénokéenne. J'ai découvert par ailleurs et sur le tard que seules les première et troisième clé sont opératives, alors que la deuxième est plutôt "saturnienne" et a tendance à tout ralentir, tout figer. Vous retrouverez une conclusion similaire dans "Godzilla meets E.T." de Benjamin Rowe. C'est donc en prononçant cette invocation que je constate une sorte d'épanouissement du miroir, comme si le miroir respirait au niveau éthérique, en expirant avec un sentiment de soulagement.

Je ressens alors clairement, par voie éthérique mais aussi en le prenant avec les mains pour le remettre dans son sac, que le miroir est non-seulement vivant, mais aussi qu'il est chaud, à la limite des plans physique et éthérique. C'est peut-être même la sensation de chaleur éthérique la plus nette que j'aie eue.

Le dernier travail qui me reste est le passage en grade en Draconia. En effet, j'ai quand même bien le sentiment d'avoir négligé mon contact avec les Dragons tandis que je me focalisais sur d'autres ambiances, d'autres expériences. Le contact et la complicité draconiques me manquent, et je souhaite "reprendre la route" depuis mon passage à "Stellae Daraco". Ce qui suit, encore une fois, n'est probablement pas de l'ordre du canon rituel et sans flagornerie, je reste persuadé que Marc-André Ricard fait un bien meilleur travail de ce côté-là.

Je m'asseois donc sur une chaise près de mon autel, je me détends et ferme les yeux...

Je ressens la présence de deux dragons qui me flanquent de chaque côté, comme une escorte. Ils m'emmènent aussitôt, me rappelant un peu la chevauchée draconique, et nous nous envolons pour nous poser dans les récifs montagneux d'une sorte de pays nordique. Je me vois alors dans une belle journée ensoleillée, au pied d'un volcan caillouteux comme on peut en voir sur les photos des pays nordiques. En compagnie de mes deux confrères, je marche sur le cône volcanique, tranquillement. Je peux ressentir le sol fait de gravier, tandis que je laisse le sommet du cône sur mon côté gauche et que je je prends peu à peu du dénivelé. Je parviens finalement au sommet du cône à force de spiraler insensiblement vers le sommet. Je pensais y trouver une sorte d'escalier descendant vers l'intérieur du cratère, menant à une anfractuosité dans la paroi, mais déception, j'y découvre une falaise abrupte que je ne sens ne pas pouvoir franchir, même par la pensée.
Je rebrousse chemin, et je refais le tour en marchant du cône volcanique pour trouver une issue. Je ne tarde pas à tomber nez-à-nez avec une falaise qui entaille le cône du sommet à la base et me barrant la route : Je ne l'avais pas tout de suite vue. En me penchant sur le rebord, j'y aperçois une sorte de cité sculptée, un peu comme "Petra" en Jordanie.
cité de Petra en Jordanie
La seule différence dans ma vision est que l'entrée est une gueule de dragon en pierre, plutôt qu'une porte comme dans la petra réelle (pour information, c'est la civilisation nabatéenne qui a créé petra, tandis que le script nabatéen dit cursif a donné naissance à l'alphabet arabe).
Je ressens que mes deux compères me poussent à y entrer, la question de l'admissibilité au grade n'a donc pas le temps de se poser : Une initiation de Feu ! Je passe donc la porte dans la gueule béante et, le temps que mes "yeux de rêve" s'acclimatent à la pénombre, j'y distingue un bien bel escalier descendant fort pentu et dont la fin se perd dans les lignes de fuite de ma vision. Combien de temps vais-je encore mettre pour le gravir patiemment ? La patience étant, à l'instar des morales chinoises, une vertu décidément bien draconique, je prends mon mal en patience et je commence à descendre l'escalier marche par marche dans ma vision. Pendant que je chemine, mes deux compères me font la conversation. Ils m'expliquent que l'escalier est orienté exactement à quarante-cinq degrés, c'est-à-dire à mi-chemin entre la verticale et l'horizontale. Symboliquement cette inclinaison est le lieu où verticales et horizontales s'y perdent dans des jeux de miroir, on y perd donc les repères spatiaux et surtout intellectuels. Parvenu donc à ce niveau, travailler en verticalité revient inexorablement à travailler en horizontalité et réciproquement.
Tandis que je descends les marches patiemment, il me semble que le champ de vue se rétrécit, me donnant par là-même l'impression que l'escalier est plus court qu'il ne le semblait. Me voilà donc agréablement surpris de voir que j'arrive à la fin des marches; celles-ci semblent être faites de marbre ou de vieille pierre polie comme on en voit dans les visites guidées de châteaux-forts. Je manque de glisser sur l'une d'elle et je rattrape mon équilibre par un petit coup de rein, mais je glisse sur les marches suivantes et je dégringole les quelques mètres restants pour atterrir sur mon séant dans un creux du terrain peu profond et pas plus large que mon corps. Je m'exclame sur le coup :

Et merde !!

Je me redresse et relève la tête pour voir une formation rocheuse dans la grotte qui fait office de porche. Je passe cette petite voûte rocheuse juste à ma hauteur pour me retrouver sur une sorte de balcon de pierre d'où je découvre un spectacle qui me pétrifie. Le balcon rocheux est à l'aplomb d'un gouffre cylindrique d'une vingtaine de mètre de diamètre, au fond duquel flambe un brasier gigantesque. Les flammes viennent lécher la corniche sous le balcon, tandis que j'aperçois d'autres balcons de l'autre côté du gouffre. En y regardant de plus près, ils sont disposés de manière régulière tout le long du cercle et au nombre de cinq forment un pentagone parfait au-dessus du Feu.
C'est bien entendu là que j'entends un de mes compères qui me susurre "saute !", il faut toujours que je fasse ce dont j'ai le moins envie ! Sachant très bien la valeur initiatique de la vision, je me décide à monter sur le rebord du balcon et à sauter dans le gigantesque brasier. Les alchimistes font toujours la distinction entre les arcanes de Feu et les arcanes de Lumière, là est un secret hermétique !! Mais à présent c'est le contraire qui se produit, c'est un Feu qui m'embrase de l'intérieur à la limite du supportable. Non pas que je ressente une brûlure, mais une intensité de la sensation qui dépasse ce que mes émotions peuvent supporter...Il y a là un feu de "séraphin", qui brûle tout et devient quand même lumière insoutenable, ce qui me fait comprendre le sens des mots hénokéens "ialprg", "malprg" et "nalprg". C'est désormais une lumière si blanche tout autour de moi qu'elle en est difficilement supportable. Pendant un court instant, j'ai le temps de me sentir comme un astre lumineux impassible; je ne ressens aucun orgueil car avec la sensation d'être au cœur de ce Feu-Lumière à peine soutenable, c'est tout simplement impossible de s'enorgueillir de quoi que ce soit.
Rayonnant, je me sens apaisé et j'atterris dans une petite clairière où la luminosité a plus à voir avec un éclairage de nuit de pleine lune. Il y a là un étang bordé de charmes et de saules pleureurs, dans lequel il faut que je m'immerge, je le sens.
Aussitôt le dioptre liquide traversé que me voilà dans une immense grotte, un lac souterrain sous une voûte rocheuse, tout-à-fait comme le dernier film de la saga Harry Potter, "le prince de sang mêlé". Au milieu du lac souterrain, un minuscule ilôt rocheux, sur lequel une sorte de vasque baptismale voyait une faible flamme s'agiter, attendant probablement d'être prise. L'un de mes compères draconiques me susurra :

"Voilà, maintenant tu dois faire le porteur de la flamme olympique en référence aux mystères grecs d'autrefois. Va, traverse le lac et saisis-toi de la flamme mais attention ! Ne l'éteins pas, préserve-la, elle est précieuse"

Ce n'était pas sans rappeler ce que les premiers hommes préhistoriques ont dû vivre en découvrant le feu sans savoir comment l'allumer...C'était donc bien une épreuve archétypale que je vivais. Je traversais le lac sans trop d'encombres, juste pour y remarquer que ma manière de surnager dépendait de ma manière de rester concentré sur mes mouvements mais aussi de mes émotions. Un peu à l'instar du film ci-dessus, je me sentais rattrapé par des ombres du passé, mais c'était plutôt gentillet. Me dépêchant de saisir la flamme dans le creux de mes mains, je retraversais le lac dans l'autre sens tandis que l'eau se faisait plus lourde, plus épaisse. En tenant la flamme au-dessus de ma tête telle une torche de l'esprit au-dessus des émotions, tel un baphomet surmonté d'une torche, je parvenais tant bien que mal à rejoindre le rivage sec. Ces eaux sombres m'ont vraiment fait pensé aux eaux que l'on voit sur la Lame XVIII du Tarot de Marseille, aux fonds incertains et boueux.
Ma flamme dans mes mains, je suis la berge rocailleuse jusqu'à un escalier montant en pierre quelques mètres plus loin. Je l'emprunte, et il me mène dans un petit corridor encaissé dans la caverne baignée d'une lumière blanche et douce comme l'albâtre. Il s'y trouve un petit village de huttes en bois et en paille, comme un village de pêcheurs polynésiens. J'ai aussitôt le sens du danger, car un simple brandon de ma flamme pourrait entièrement incendier ce village; l'un de mes compères rajoute même :

"C'est ça ! Responsable du Feu, tu dois savoir tenir ta flamme protégée tel l'Hermite, car si tu n'y prenais garde, tu incendierais les esprits et les villages autour de toi."

Je traverse ce village de bois et de paille par son allée centrale pour rejoindre un autre escalier escarpé, agrippé à la roche et au bout duquel j'entends un murmure. De gravir quelques marches et me voici près du murmure d'une cascade ! Je ne vois pas le filet d'eau, mais l'air est plein d'un brouillard de brumisation. Je crains pour ma flamme, mon guide continue en ces termes :

"Bien entendu ta flamme risque d'être éteinte par l'eau. C'est la grande épreuve pour le Feu que d'affronter l'Eau. Tu dois trouver le moyen de traverser ces goutelettes sans éteindre le feu."

Le nuage de brumisation a l'air alors de s'épaissir, et je suis bien obligé de reculer de quelques marches pour préserver la flamme et réfléchir à un moyen de passage. L'énigme est difficile, elle implique l'intellect et le libre-arbitre, tous deux aspects contenus dans le Feu. C'est précisément l'angoisse que je ressens à ce moment, en plus de celle de pouvoir préserver la flamme. J'en arrive finalement à la conclusion que pour préserver la flamme, il faut la nourrir du Feu qui est contenu dans l'eau et ne surtout pas préserver le feu brut. Ainsi l'eau se met-elle au service d'un Feu apaisé et ennobli. C'est donc le coeur serré que je traverse la chute d'eau et sa brume aérienne pour me retrouver dans une salle à l'éclairage tamisé.
Les couleurs sont froides, dans le bleu et le blanc, dans un contraste faisant penser aux lumières artificielles employées dans les laboratoires de photographie, mais en bleu. J'y vois assez pour disitnguer qu'elle est circulaire, avec un pentagramme tracé au sol, et que sur chaque pointe près des murs se trouve un dragon. Au beau milieu de la pièce se trouve un vieux dragon à l'apparence mi-draconique mi-humaine, aux sourcils grisonnants, posé derrière une sorte de pupitre en pierre. IL a une apparence de juge ou d'assesseur, et me fait signe de lui remettre la flamme que j'ai réussi à préserver. Je m'exécute aussitôt, et tandis qu'il prend la flamme, la pièce s'embrase aussitôt, et des torches posées un peu partout se mettent à brûler et à éclairer. La salle est d'un seul coup beaucoup plus lumineuse.
Visiblement enchanté, le vieux dragon proclame alors solennellement que je suis promu Ignys Daraco, tandis qu'il me demande d'aller serrer la poigne de chacun des cinq dragons ici présents. C'est chose faite, et en cadeau il me remet un pentagramme aux lueurs blanches et cristallines ainsi qu'un bâton de pure énergie aux mêmes couleurs. À vrai dire je ne sais pas trop quoi faire de ces présents, et si le vieux dragon hésite un temps à m'expliquer leur intérêt, je les prends ici; je les rangerai plus tard dans ma fameuse caverne draconique et j'en trouverai le rôle, c'est certain ! Je m'échappe par un trou dans le plafond donnant sur la lumière du jour, tandis que je me retrouve au pied du volcan de tout-à-l'heure, marchant sur les graviers, face à la Mer. Je prends congé de mes deux gardes draconiques et je réintègre mon corps.

Une fois cette belle vision terminée, je donne le salut draconique sur mon lieu de travail en remerciement de ce cadeau, et je prépare la fermeture des travaux. Si l'ouverture draconique a été suivie d'une Suprême Invocation Draconique de l'Heptagramme, comme c'est ici le cas, il faut fermer par une croix draconique avant le rituel de fermeture à proprement parler.
Puis vient le rituel de fermeture, et je me rends compte que les énergies versées par les dragons dans la coupe de Connaissance sont des énergies très similaires à la spagyrie. Il y a séparation, bonification et réassemblage des principes fixes et volatils du vin ce qui donne au breuvage une portée spirituelle incroyable.

Du coup, je m'asseois dans mon canapé pour reprendre mon souffle après cette folle journée de travaux hénokéens. Le plus dur reste à venir : Écrire sur les blogs et sur mon cahier papier...

A+,
Hiramash.

Cristaux et élixirs

Juin 7th, 2010

J'en profite pour rendre compte de l'emploi des cristaux et de la spagyrie, après deux ou trois magnétismes si on compte ou non les quelques passes magnétiques sur le dos de mon félin préféré.

Les élixirs de spagyrie de Toni Ceron sont on ne peut plus efficaces. Je voudrais bien m'y étendre, mais ce serait mal placé, perçu comme une flatterie. Leurs effets combinés à quelques uns de mes magnétismes ont pu aider efficacement une de mes tantes H., qui se laissait dépérir et ne s'alimentait presque plus.

J'ai commencé par prodiguer il y a quelques mois à H. un magnétisme comme j'ai l'habitude de les relater sur ce blog. J'y avais vécu une vision où l'on voyait un autel de pierre blanche derrière lequel s'étendait un lourd rideau de velours noir; on semblait "coincé" près de cet autel à rendre un hommage à quelque chose qu'on ne voyait plus, derrière le rideau. Il m'a fallu alors ressentir que c'est du père de H. dont il s'agissait au sens figuré. On lui rendait hommage de l'autre côté du rideau mais on était bloqué là, sans pouvoir faire le deuil ni le voir.

H. restait bloquée là, alors que cette situation avait été déclenchée après l'intervention d'un chirurgien sur son système dentaire. Symboliquement, les dents sont associées à Saturne, tandis que grossièrement Saturne correspond à l'archétype du Père. Bien, très bien, on avance...

Mon magnétisme (si je me souviens bien) avait donc surtout consisté à travailler sur les aspects liés aux énergies éthériques, au gabarit éthérique (énergies dessinées par Vishuddha), et aux nadis proches du système dentaire et de la mâchoire; le magnétisme reste un art proche de la "topographie" de la souffrance, contrairement à la spagyrie...

Puis je promettais à H. et son mari R.D. de passer quelques jours avec eux ainsi que ma compagne, tout en préparant de l'eau de lune dont je parle sur le site. J'amenais également quelques cristaux de quartz qui tiennent dans la main. C'est sur place que j'ai pu travailler H. à la fois avec le Son, les cristaux, les quelques gouttes d'eau de lune qui ne s'étaient pas renversées dans le voyage et mon magnétisme "en direct".

C'est R.D. qui fut surpris de constater le premier que sa femme venait à l'instant de retrouver un appétit vorace, tandis qu'il commençait à la taquiner, rassuré de la voir aller si bien. Puis je lui proposais de faire venir des fioles de Toni Ceron, l'élixir des sources si je me souviens bien, et lui faisait passer commande sur le champ.

Les fioles sont arrivées quelques jours plus tard, et mon oncle, excédé par le compte-gouttes un peu avare, fit sauter le bouchon pour boire au goulot : et glou et glou et glou...Il devait se plaindre, me raconta-t-il, l'instant d'après d'avoir des vertiges toute la journée !! Finalement, à H. et à R.D., il ne leur aura fallu que deux jours pour comprendre et s'approprier l'usage de ces fabuleux élixirs alchimiques qui font tant de bien aux humains.

Ce n'est qu'aujourd'hui que j'apprends que H. est complètement remise sur pied, qu'elle a retrouvé son poids normal, sa vitalité et son moral.

A+,
Hiramash.