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Du fond de la Galaxie...
Alors que je me connecte à MSN pour papoter avec entre autres Kazim, celui-ci me fait remarquer que nous étions le 21 décembre, c'est-à-dire le Solstice d'Hiver. Par ailleurs, c'est aussi l'occasion d'une Éclipse de Lune, mais aussi l'alignement de trois planètes sur le centre de notre Galaxie. Bon sang ! Quelle puissance magique en perspective !!
C'est donc à cette date que Kazim a décidé de ressusciter le Temple Aloha dont il m'a déjà parlé ; je lui ai donné mon accord de principe pour en être un participant "périphérique", c'est-à-dire engagé en dilettante, mais engagé. "Aloha, ça farte !" :D
Maintenant, pour l'occasion du solstice et de l'éclipse, Kazim et d'autres personnes avaient prévu de faire quelques travaux ; de mon côté, je propose de travailler avec la tablette de Nalvage, dont je présente les résultats dans les lignes qui suivent. Bien entendu, cet article sera repris sur le site du Aloha.
Je prends mon Corpus Omnium de la main gauche, et je déclame les invocations solaire, lunaire et saturnienne. L'environnement énergétique est prêt, je ressens qu'il faut effectuer une connexion au temple, puis appeler entre autres les énergies de la Divine Mère dans un rituel de bien-être.
J'ouvre sur l'ordinateur la page du Aloha, et je me focalise sur le triangle qui est le sigil du Aloha ; je l'attrape en "fantôme", en astral, comme si de manière invisible je pouvais le saisir au travers de l'écran. Il a l'air d'une huître ("oyster" en anglais, c'était très intéressant de le savoir en ces périodes de fête), mais vivante, frétillante et poussant de petits cris sinistres...
Je tiens fermement "l'huître survoltée" entre mes trois doigts en pince et je la pose sur la tablette de Nalvage, où elle pousse un cri ressemblant à de la douleur comme si je venais de la frire sur une poêle chaude. Cela explique de manière guématrique le titre de la chanson "Burnin' for you" de Blue Öyster Cult !
Je me décide alors à prononcer la bénédiction hénokéenne qui consiste à convoquer les énergies de la tablette "NI". Petite explication rapide : La septième clé hénokéenne parle d'une sorte de Seigneur, ainsi que de ses vierges qui sont aussi ses servantes dans la lumière, ou quelque chose comme ça ; ces servantes de lumière ont des noms hénokéens qui sont décrits dans une tablette spécifique, dite "tablette de NI" que j'ai rapprochée sur ces blogs de la Déesse égyptienne Neith. Neith, c'est en gros "Dieu est une Femme" !
La tablette NI, donc est porteuse des entités "shaktis" et symbolisée par un œuf indigo. Mon appel sur la tablette de Nalvage est donc censé invoquer ce type d'énergies. L'huître incroyable n'a pourtant pas l'air d'apprécier l'influx d'énergies, sous lesquelles elle fond comme neige au soleil. J'entends alors les Dragons qui me pressent de franchir la porte astrale constituée par la tablette de Nalvage.
A ma très grande surprise, je me retrouve dans un univers aux couleurs sanglantes et gothiques, dont la porte est une sorte de portail en fer forgé dont les volutes rappellent fortement les calligraphies des vévés vaudous.
Une sorte de monde vampirique.
Derrière ce portail, un petit escalier mène à un vestibule circulaire au centre duquel se dresse un brasier ; en fait il s'agit d'un puit dans lequel semble se consumer tout ce qui est putréfié alentour ! Pas très joyeux, tout ça...Dans le puits, près de l'ouverture, on y distingue une sorte de tunnel, un boyau ou un trou de vers où le feu semble s'engouffrer et m'inviter à le suivre ; c'est un feu pensant, vivant tout du moins.
Je refuse l'invitation car au fond, rien ne m'y oblige. J'avance dans le vestibule et je me retrouve soudain dans une sorte de plaine à perte de vue, une toundra entre des chaînes montagneuses. En plein milieu de ce désert vert, je distingue nettement un promontoire rocheux au sommet duquel se trouve un château escarpé. Je me mets en chemin pour rejoindre le promontoire, et alors le sol se fend à quelques mètres devant moi ; une crevasse apparaît de la gauche à la droite à perte de vue des deux côtés, et de l'abysse jaillit un tsunami noirâtre, comme fait de pétrole. En s'élevant au-dessus de moi, menaçant comme un cobra, j'entends un cri strident et la vague s'abat sur moi pour m'engloutir. Je ressens une sorte de suffocation mêlée d'une sorte d'ivresse, tandis que ma vision commence à se déformer ; je commence à voir le monde au travers d'un kaléidoscope hypnotique en noir et blanc.
Je refuse l'ivresse par la volonté, et je me concentre pour alors entendre une suggestion, probablement draconique, d'une phrase hénokéenne à prononcer de toute urgence ; je n'ai absolument pas pu la noter, l'ayant prononcée au pied levé dans une confiance aveugle. Sitôt après l'avoir prononcée, je ressens une chaleur et j'entends une détonation qui prend la forme d'une onde sphérique ; je me dégage du magma noir, et je ressors de la crevasse, tandis que la vague-entité semble maîtrisée. Je poursuis mon chemin vers le promontoire que j'atteins rapidement. J'y trouve une sorte de trident géant en cristal noir, il semble fissuré ; ne sachant pas trop quoi en faire, je retourne sur mes pas.
Pas joyeuse comme vision, mais bon, j'ai le sentiment que cela peut apporter un plus au
Aloha. Que mes lecteurs soient indulgents si j'ai oublié des détails.
A+,
Hiramash.