hénokéen et islandais

Est-ce l’aurore boréale en guise de couronne sur la première de couverture de mon livre ?
Ou bien est-ce le rapprochement entre la langue d’Arwen l’elfe (inspirée du norrois et du finnois), et la prononciation de l’hénokéen, mis au clair dans ce même livre ?

hénokéen et islandais
"Elfe Arwen et sa couronne (extrait de www.thehunchblog.com)"

Que ce soit l’un ou l’autre terme, toujours est-il que progressivement l’hénokéen tisse un lien ténu, pas très scientifique mais bien présent, avec la thèse des hyperboréens en ésotérisme et, partant, avec l’ensemble du druidisme qui s’en réclame.

Ici, je présente deux découvertes phonologiques qui m’ont sauté à la figure :

  • Le prix réel de la confusion entre consonnes
  • Les règles de prononciation que j’ai induites du travail de P. Shaffer, et leur rapprochement aux phonèmes islandais

Concernant les consonnes, j’ai maintenant une certitude, du reste fort contraignante quant à la bonne prononciation de l’hénokéen. A force de l’utiliser, je m’en suis rendu compte : Il faut à tout prix éviter les confusions entre lettres (phonèmes) sonores et lettres sourdes. Il s’agit d’une erreur de “voisement” (voir Wikipédia ici)

Enfin, concernant ma deuxième découverte phonologique, il me semblait que la prononciation des lettres hénokéennes se rapprocherait de celle de l’Islandais :
L’alphabet islandais ici

A propos de la confusion “sourde / sonore".
“s” et “z". “z” est dite “sonore” car tout le long de la prononciation de cette consonne, il y a une sorte de “grésillement de cornemuse” (!), en fait un fond de voyelle ; la cavité nasale résonne, comme si on y ajoutait une voyelle.
Quant à lui, le “s” ressemble à un sifflement de serpent, il est dit “ssssourd” !

A propos de cornemuse : Elle se dit “bagpipe” en anglais, et je connais une chanson qui en parle … :-)

De même pour les occlusives, les lettres qui “éclatent” comme le “p” ou le “t” avec un claquement de lèvres ou de dents. Là aussi, il y a des sonores et des sourdes, par exemple le “b” est une occlusive sonore, on entend le fond de la lettre “eu” derrière, alors que le “p” est l’occlusive sourde correspondante.

Maintenant, sous vos yeux ébahis, la poésie de l’hénokéen…
Lorsque deux lettres sont proches en prononciation (selon les critères linguistiques, comme le triangle vocalique, ici, par exemple), leur sens a quelque chose à voir, et même peut être estimé comme proche !
Le sens des lettressences est ici, dans mon livre à la page 95.
Ainsi :

  • “E” et “I” sont proches dans le triangle vocalique, leur sens est respectivement “Volonté” et “Energie".
  • De même, “A” et “O” signifient le “Temps” et “Etre".
  • De même “O” et “U” signifient “Etre” et “Lumière”
  • De même “I” et “Y” signifient “Energie” et “Croissance”
  • Plus subtilement “S” et “SH” (contexte /ʃ/) signifient “avoir” et “avoir du souffle"/"être vivant”
  • Plus subtilement aussi “F” et “PH” (/f:/) signifient “manifester” et “établir par la respiration”


Petit aparté : Pour une définition rigoureuse d'une notion de distance entre consonnes, et plus précisément de distances entre phonèmes consonnantiques, a fortiori dans le cas hénokéen, il conviendrait de procéder ainsi :
  1. Prendre le plan de classement des lettres en phonétique articulatoire (ici),
  2. S'en servir comme d'une "ontologie", (ici)
  3. Et y introduire une distance sémantique au sens de Wordnet (ici)

Là où c’est précisément l’inverse, ce sont les phonèmes s’associant par “surdité"/"sonorité", ainsi :

  • “C” et “G” (contexte /g/) : Confusion de “cause” et “négation”
  • “T” et “D” : Confusion de “équilibre” et “possibilité”
  • “CH” fin de mot (contexte /tʃ/) et “G” milieu/fin de mot (contexte /dƷ/) : confusion de “créer” et “négation”
  • “F” et “V” (contexte /v/) : confusion de “manifestation” et “ténèbre”
  • “P” et “B” : confusion de “établissement” et “choix”
  • “K” et “Q” : confusion de “cause” et “désir”

On constate, au vu du tableau précédent, qu’en terme de sens, la confusion entre un phonème sourd et son phonème voisé associé, peut être simplement CA-TAS-TRO-PHIQUE !
L’idée est donc de dire qu’il y a des raisons profondes pour lesquelles on aurait tendance à confondre ces phonèmes :

  • soit d’ordre structurel ("génie” d’une langue, limitations du gosier humain)
  • soit d’ordre personnel (problèmes orthophoniques liés à un défaut énergétique personnel ?)

Sans aller plus loin, car rien n’est solide en ce domaine, il semblerait que la “confusion sourde sonore” serait le symptôme le plus fréquemment observé par les orthophonistes et les logopédistes chez les enfants dyslexiques.
Une des règles cardinales en prononciation de l’hénokéen est d’éviter absolument l’accélération de la parole. Cela conduit immanquablement à des effets phonétiques typiquement humains, qui dénaturent la prononciation des lettres, et donc pervertissent les énergies manipulées.

L’hénokéen doit être prononcé extrêmement lentement, ce qui doit lui donner un air grave, solennel voire étrange, comme une cassette passée au ralenti.

A propos de l’alphabet islandais
Il s’agit d’examiner en particulier le tableau de prononciation des consonnes, ici.
Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est la présence de phonèmes qui ressemblent étrangement aux phonèmes hénokéens, notamment des diphtongues de voyelles, ou des placements entre voyelles et consonnes qui changent le phonème.
Par ailleurs, les phonèmes “hv", “k” et “kj” se prononcent “k avec une légère expiration après” dans certains contextes, ce qui m’a fait penser au “phonème du souffle” CH en hénokéen qui a exactement ce comportement.

Les phonèmes liés à “TH” sont /ð/ (voisé) et /þ/ (sourd).
Nous avons vu précédemment qu’une confusion “voisé / sourd” peut mener à la catastrophe, il convient donc vraiment d’étudier ce cas-ci.
En islandais précisément, les deux phonèmes en question sont prononcés “brefs", ce qui les fait ressembler au /d/ et au /t/ :

  • /ð/ -> /d/
  • /þ/ -> /t/

Un examen du tableau du sens de lettressences hénokéennes mentionné précédemment nous renseigne sur “d” et “t” :
/d/ la possibilité, /t/ l’équilibre. Or, “TH” est, d’après Mme Shaffer, la “vie justifiée, l’équilibre intérieur".

Donc, à l’évidence, “TH” doit se prononcer plutôt comme /þ/.

A+,
Hiramash.

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