"tu vas prendre"
Une ballade très romantique, ici... hin hin hin !!
Une ballade très romantique, ici... hin hin hin !!
Une référence de Bertrand Méheust, membre de l'IMI.
Une galerie de peintures décrivant des mondes fantastiques.
Suite à un document que m'a poussé Lysianne, je pense être mûr pour pouvoir expliquer le rôle du miroir d'obsidienne préconisé en magie énochienne.
John Dee et Edward Kelley s'étaient clairement vu notifier d'utiliser non pas un miroir métallique ou un cristal, comme dans la steganographia de l'Abbé Trithème, mais plutôt un miroir d'obsidienne. Détail technique ? Pas sûr !!
Tout d'abord, le fait d'utiliser ou non un miroir est sujet de débat, même aujourd'hui. Cela faisait partie de la culture de la Renaissance que d'utiliser les miroirs, comme l'explique l'auteur du document référencé sur le SLCV. J'aurais tendance à le croire...
Par ailleurs, le magicien contemporain Donald Tyson lit et interprète les manuscrits de Dee : "Tu pourras commander tous les esprits qui te seront visibles" en substance, de quoi Tyson déduit qu'il faille un miroir de conjuration. Je réponds : pas sûr !! Une exploration astrale peut mettre en face à face avec une entité, ou même une simple évocation avec suffisamment de médiumnité pour la percevoir éthériquement.
Admettons qu'il faille utiliser un miroir...d'obsidienne, pourquoi ? A mon avis deux raisons :
Tout se passe comme si la noire obsidienne nous mettait en face des ténèbres extérieures, de l'inconnu, de l'objectif, de l'externe.
Ma conclusion est la suivante :
Dans le cas d'une évocation énochienne au miroir, l'utilisation de l'obsidienne est la garantie de la réussite par utilisation des énergies telluriques d'une part, et la garantie que ce qui est visualisé est autre chose que le reflet de notre propre psyché
A+,
Hiramash.
Un document d'anthropologie sur le miroir en Afrique Centrale...
Je viens de trouver une astuce littéraire pour comprendre un raisonnement mathématique, aussi complexe soit-il...
Le problème : n'avez-vous jamais remarqué à quel point les mathématiques sont difficiles à étudier, parce qu'on se perd en chemin, on ne comprend pas où veut en venir le mathématicien, empilant les notations (peu visuelles, donc difficiles à imaginer, à mettre en images) et les raisonnements de chemin de traverse ?
C'est parce que toute démonstration mathématique a exactement la structure d'un chemin logique, d'un point A à un point B. Cela découle naturellement du type de mémoire utilisée lors de l'apprentissage des maths : la mémoire déductive, dont je parle sur le site.
Vous devriez donc visualiser un texte mathématique comme une carte géographique de l'esprit, avec un point de départ et un point d'arrivée, et de multiples carrefours. Lisez les hypothèses, mais sans les conventions de notation. Puis lisez la conclusion, et revenez au départ pour lire les conventions, souvent justifiées par la conclusion. Enfin, essayez d'imaginer le chemin visuel entre le départ et l'arrivée sans raisonner logiquement. Vous pouvez alors lire la démonstration complète, à confronter avec votre propre visualisation...
A+,
Hiramash.
Un forum très complet sur les Celtes qui, curieusement, ne sont pas scandinaves...