J'ai fait une libre-association (sans FreeMind et sans les mains !!) entre le miroir d'obsidienne hénokéen et la psychanalyse...

Ayant reçu mon miroir d'obsidienne, pour l'avoir tenu en main j'ai ressenti quelque chose de puissant dans le bras gauche, une sensation magnétique qui m'a pris aux tripes...

Frédérique Dekeyser, dont j'ai déjà parlé sur ce blog, m'a relaté avoir eu une vision d'un gardien dans une caverne "en tabard écru" de mémoire, face à une porte cadenassée, entourée de deux piliers, lorsqu'elle a scruté le miroir.

Je crois que cette vision et mon ressenti personnel pourraient s'accommoder d'une interprétation où le miroir d'obsidienne EST un outil symbolique de la psychanalyse. Depuis que je pratique le magnétisme guérisseur, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point la compréhension du magnétisme est corrélée à l'acceptation des enseignements de la psychanalyse, au point que de l'extérieur, le magnétisme fournit une guérison mais dont clairement les motifs sont plus larges, plus nobles, parfois inconnus du plaignant lui-même et à des visées d'évolution (la démonstration de Meurois-Givaudan est éclatante et a contrario je suis surpris qu'elle n'aie jamais cité ni-même employé un seul concept ou vocable de psychanalyse).

J'irais jusqu'à intuiter que la psychanalyse est une méthode très particulière de magnétisme, qui s'appuierait sur les chakras laryngé (le Verbe, la capacité à se nourrir par soi-même, Vishuddha) et ventral (la sexualité, modalités et appétit, la cicatrisation, Swadisthana). Le plus drôle serait de chercher dans l'inépuisable palette des yogas orientaux (mantrayoga, atiyoga, kamayoga, hathayoga, etc...) et d'en trouver un qui travaille aussi sur ces deux chakras, histoire qu'on rigole !
A titre d'information, je redonne un passage du "Livre des Morts tibétain", datant du VIIIème siècle de notre ère :

[...]Comme il t'a été expliqué, si tu dois naître mâle tu sentiras de l'attraction envers la mère et de la répulsion envers le père, et si tu dois naître femelle de l'attraction envers le père et de la répulsion envers la mère, mêlées à un sentiment de jalousie (pour l'un ou l'autre) qui s'élève et grandit en toi. Pour ce moment, il est un enseignement profond.
Bardo Thödol, Sidpa Bardo, méthode pour fermer la troisième porte

Dans l'article suivant, la présentation de la psychanalyse est extrêmement originale par rapport à ce qui est servi dans les médias et les livres de politique ou de philosophie. L'auteur tient à dégager la psychanalyse de toute ressemblance fortuite avec des techniques magiques, médicales ayant existé...Si objectivement c'est discutable (il n'y a aucune raison que cela ne ressemble pas à quelque chose quelque part dans le monde), j'accepte et je comprends tout-à-fait l'état d'esprit de cette exclusivité, dans l'intérêt de la méthode.

Quant à l'aspect "science", il est également très discutable que la psychanalyse le soit au sens académique, c'est-à-dire qu'elle est une science au sens "moyen-âgeux" (connaître, apprendre à connaître, ce genre de choses) mais certainement pas au sens des critères d'irréfutabilité (le refus de reconnaître la pertinence de la psychanalyse est considéré comme une résistance psychique) et de répétabilité (tout ce qui est répétable est scientifiquement analysable, mais aussi automatisable, ce qui fait que la science académique peut mener directement au taylorisme. Une discussion sur les notions de progrès économique et technique sont hors-sujet s'ils s'adossent à la psychanalyse).

Du point de vue du statut social, la psychanalyse risque les mêmes travers que la magie, s'autoproclamer en science (probablement pour réagir face au "livre noir de la psychanalyse") alors que c'est un art (et je crois que c'est bien mieux ainsi).

Vous connaissez probablement un psychanalyste qui pratique la magie énochienne : Étienne Morgant, qui a déjà publié et commenté l'apport de son art en magie.

J'en conclus donc que le rapprochement entre obsidienne et psychanalyse est loin d'être stupide...

A+,
Hiramash.