Introduction au tantra tibétain

Bon, j'avance dans mes notes et comme promis je commence par exposer le Tantra tibétain, tout du moins ce que j'en ai appris par le livre "Les Trésors cachés...". Le tantra tibétain étant très spécifique, je partirai du général au particulier :

  • J'exposerai ce que je sais du bouddhisme à partir de ce que j'en ai lu sur Internet, et de ce que j'ai pu en apprendre à partir de l'un des derniers numéros du magazine GEO, dont un dossier conséquent est consacré au Bouddhisme en Asie et en Océanie.
  • Je reprendrai le système de classification tibétain des différentes écoles, ainsi que la classification des différents types de documents. Qu'est-ce qu'un tantra ? Un sutra ? Des documents particuliers. Un yoga ? "Atiyoga", "Jnanayoga" ? Un ensemble de pratiques exposées dans des documents (tantras ou sutras), etc, etc...
  • Puis j'exposerai "l'exception tibétaine", un cadre culturel nécessaire pour comprendre la spécificité nette de l'école Nyingma

Cette spécificité repose sur trois éléments :

  • Le mythe, l'histoire et le rôle fondamentaux de Padma-Sambhava, "celui qui est né dans le lotus", rédacteur du Livre des Morts tibétain entre autres, excusez du peu. J'insisterai sur ce q'il représente au Tibet. Il est considéré comme un des avatars du Bouddha Avalokiteshvara, "le Seigneur de Compassion"
  • La persistance et l'intégration harmonieuse des connaissances de la religion Bön. Je n'ai pas démarqué clairement tous les éléments, mais il semble que le terme "Dzog-Chen" désigne des textes communs au bouddhisme et à la religion Bön, essentiellement chamanique. Le tantrisme Nyingma ne semble pas faire d'opposition entre Magie et spiritualité, pourvu que l'une aide l'autre.
  • Le rôle historique et géographique du Tibet dans l'évolution des quatre phases du bouddhisme : Celui-ci s'est propagé par flux et reflux, et le Tibet s'est retrouvé être en quelque sorte la bibliothèque de l'Asie, alors que le bouddhisme est plutôt né en Inde et au Sri-Lanka. Du coup, les tibétains sont ceux qui possèdent le plus de "billes" sur le bouddhisme. Il paraît que Padma-Sambhava aurait fait une prophétie (dont je n'ai pas encore les références exactes, j'ai trouvé ça sur buddhanet) qui aurait dit : "Le jour où les oiseaux d'acier voleront et les chevaux marcheront sur des roues, le Tibet sera détruit et les lamas partiront à l'Ouest pour enseigner, emportant avec eux leurs documents". Dont acte.

A+,
Hiramash.

Le forum de Lysianne

La lanterne de Diogène, à intégrer sur la pages "partenaires".

moteurs de recherche sur l'Asie

différents moteurs du web invisible sur l'Asie.

mon prochain tantra...

"Les milliers de mondes", une centaine d'euros.

un nouveau script indien

Sur la page d'archéologie indienne sur l'Inde, j'ai trouvé le script nandi nagari...

Comparaison de l'hébreu et de l'énochien

J'ai trouvé, dans le livre de Ouaknin, un tableau récapitulatif des lettres latines, dotées d'un sens. Ce sens serait issu d'un héritage sémitique et phénicien d'origine à la fois agricole et nomade essentiellement. Je n'ai pas pu m'empêcher de fair ele vis-à-vis avec un tableau similaire, qui présente l'alphabet énochien analysé par Patricia Shaffer sur la base des clés énochiennes. J'en reparlerai plus en détail sur le site, il s'agit de la Théorie des essences.

Voilà le tableau consolidé, que je laisse à votre jugement (cliquez dessus pour l'agrandir) :
le tableau de comparaison des sens des lettres en hébreu latin et en énochien

A+,
Hiramash.

Attention épigraphie : Prudence !

Pendant que je décortique mes notes d'été, j'ai pu relever des arbres épigraphiques dans le livre de Ouaknin. Je les ai consolidés dans un dessin que je présenterai sur le site
l'arbre épigraphique du rabbin ouaknin
Je suis navré de constater trois approximations lourdes de conséquences et de sens, surtout au vu de ce que j'ai pu apprendre à la Sorbonne. Peut-être que je me trompe, mais il me semble que M. Ouaknin cherche à glisser l'idée que l'Hébreu est bien la langue unique des hommes, ni plus ni moins. Au pire, si l'on démontre à ce genre de personnage que l'hébreu est une langue respectable parmi d'autres et rien de plus, ils vous répondront que d'une certaine manière vous trahissez vos racines culturelles. Laissez-moi donc décider quelles sont mes racines, ça peut aller loin cette affaire...

Première étape : De toutes les écritures, seules celles qui sont alphabétiques ont un statut divin, la preuve c'est marqué dans des textes de mystique israélite (kabbale) !
Donc un grand coup de pied au derrière à tous les hiéroglyphes et les idéogrammes. La sagesse chinoise ? des rigolos au-delà de l'horizon ! Les égyptiens ? des idolâtres ! On les a apprivoisés avec les théories syncrétiques du XIXème siècle. Les amérindiens ? anecdotique ! Surtout avec ce qu'on leur a mis après Christophe Colomb...Ben voyons !

Deuxième étape : Les arbres épigraphiques. En l'état actuel des connaissances, on essaie de tisser des réseaux graphiques entre les alphabets. Pour tisser ces liens, il y a des méthodes précises, reposant parfois sur des statistiques avancées, notamment employées an archéologie pour des analyses sur cartes géographiques.

Et là, précisément là, j'ai hurlé...je n'ai pas pu me retenir...M. Ouaknin tire une ficelle directement :

  • entre les alphabets cunéiformes (existant en au moins trois moutures) et les hiéroglyphes égyptiens
  • entre les hiéroglyphes égyptiens et les graphies employées par les ouvriers égyptiens dans les mines de turquoise du Sinaï. Les hiéroglyphes et les idéogrammes en général sont des écritures tellement complexes à apprendre qu'elles étaient l'affaire d'une élite qui s'y consacrait. Il est très peu probable que des ouvriers aient hérité d'une parcelle de connaissance sur ces écritures érudites, surtout qu'elles avaient un statut secret clairement énoncé dans les "voeux des scribes" (voir Politica Hermetica dans ma bibliothèque). Rien ne prouve donc que les "scripts ouvriers", plus tard écritures "proto-cananéennes" et "protosinaïtiques" aient quoique ce soit à voir avec les hiéroglyphes, tout au plus un "pontage phonétique"
  • D'autres aspects sont plus sujets à débat ouvert, mais il m'a semblé intuitivement que le sieur Ouaknin s'engouffrait joyeusement dans la brèche : Le recouvrement entre l'araméen et le script brahmi (le "matching" n'est pas exact, mais la ressemblance questionne), ainsi que le lien entre phénicien et hébreu (toute la région grecque est riche en écritures non-encore élucidées)

Tout cela m'agace profondément, car je sens bien intuitivement qu'il y a volonté de faire coller la science à la religion biblique. Et les étrusques alors ? L'auteur est beaucoup moins disert là-dessus, pourtant à la lecture, il m'a semblé qu'il y a matière à creuser. Saviez-vous que l'on a retrouvé des runes chez les Turcs et chez certaines peuplades d'Asie Centrale ? Consultez les fontes gratuites, et vous verrez par vous-mêmes...Les travaux les plus récents en archéologie, épigraphie, codicologie, etc., ont tendance à montrer que les filiations Est-Ouest sont plutôt à chercher du côté des pays dont le nom finit en "stan" : Kurdistan, Ouzbékistan, etc..Cherchez "tokhariens", cherchez "Runes", cherchez "Chine+celte" sur Google et vous verrez...

J'avais même suivi un cours à la Sorbonne où une hypothèse était proposée, statistiques à l'appui, que la langue allemande serait liée au groupe sino-tibétain, en particulier le tibétain. Les statistiques reposaient sur l'analyse des "cognats", sorte de super-unité linguistique.

Encore une fois, l'arbre épigraphique est une construction intellectuelle soumise à l'apprentissage, donc toujours modifiable. Soyons plus que critiques sur ces constructions, surtout sur les conclusions morales, religieuses ou ethniques qui en découleraient, et qui serviraient d'alibis à telle ou telle confession.

A+,
Hiramash.

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